* Ces trois œuvres sont esquissées sur un collage de feuilles de notes de musique. Ces dernières se veulent l’allégorie du bruit incessant lorsque nous sommes en présence d’un regroupement d’oies. Ces grandes nomades prennent place dans la composition selon l’inspiration du titre de chaque œuvre musicale utilisée, d’où l’appellation de chaque tableau. 

Ainsi une solitaire vole au cœur des « Voix du Printemps » de Johann Strauss II. Deux coquines se courtisent sur « Je vais te ramener à la maison Kathleen » de Thomas P. Westendorff. Trois mélomanes écoutent « Valse des fleurs » de Tschaïkowsky.

Ces feuilles déchirées et collées migrent d’un tableau à l’autre : soit au centre, au sol ou au sommet, tel ces grandes voyageuses. De la mouvance des notes de musiques sur la toile naissent des espaces où se brouillent les frontières de la réalité et de la mémoire. Un instant fugitif devient une présence permanente.